Quand la Femme rencontre des difficultés pour "porter" la vie… que racontent les mémoires ?
- Marine À Fleur d'Âme

- 9 juil.
- 3 min de lecture
J'ai la sensation que de plus en plus de femmes vivent un parcours semé d’attente et de frustration lorsqu’il s’agit de concevoir un enfant. Les mois passent, l’envie grandit, et l’absence de grossesse devient une souffrance.
Au-delà des pistes médicales et biologiques qu'il est nécessaire d'explorer, j'ai eu envie de parler de l'impact possible de la "sphère mémorielle" qui peut venir de manière complémentaire, grandement soutenir les couples dans leur désir d'enfant.
→𝘋𝘦𝘴 𝘮é𝘮𝘰𝘪𝘳𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘢𝘷𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘢 𝘨𝘦𝘴𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯
Le ventre de la femme porte les mémoires de ses lignées : histoires non dites, grossesses vécues dans la douleur, avortements secrets, pertes précoces, enfants non désirés, violences gynécologiques, tabous liés au sang, au corps, au féminin… Tout cela peut s’ancrer, se figer, et venir bloquer inconsciemment l’élan de vie.
La peur d’enfanter, même inconsciente, peut aussi être transmise : si dans la lignée, la maternité a été synonyme de souffrance, de perte de liberté, de danger ou de rejet, le corps peut "s'auto-protéger" en retenant.
→𝘓𝘦 𝘥é𝘴𝘪𝘳 𝘥’𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘢𝘱𝘱𝘦𝘭 à 𝘳é𝘱𝘢𝘳𝘦𝘳
Parfois, le désir viscéral de devenir mère est le reflet d’une quête de réparation. Réparer une enfance blessée, incarner une mère qu’on n’a pas eue, s’offrir une deuxième chance à travers un autre être… Ce désir est noble et profond, mais il mérite d’être regardé avec tendresse et lucidité.
Vouloir un enfant “à tout prix” peut cacher un vide plus ancien, une douleur non entendue. Et tant que cette mémoire n’est pas reconnue, le corps peut résister. Il demande d’abord qu’on accueille l'émotion à libérer.
→𝘓𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦𝘹𝘵𝘦 𝘴𝘰𝘤𝘪𝘢𝘭 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘦𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘪𝘯𝘷𝘪𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦
Nous vivons dans une société où la maternité reste encore, malgré tout, associée à une forme d'accomplissement féminin. Ne pas tomber enceinte devient alors un “échec”, une anormalité, un poids silencieux.
La pression de l’entourage, les horloges biologiques, les comparaisons, les injonctions invisibles… tout cela tend le corps, referme le cœur et alourdit l’âme. Et quand la pression prend le dessus sur le désir authentique, la magie de la création s’éloigne.
De plus, nous sommes aujourd'hui le résultat de la programmation inconsciente et millénaire du besoin de "perpétrer" : une "race", une origine, une histoire...Le fait de ne pas porter d'enfant peut être symbolique de mort d'une lignée et faire porter une grande responsabilité quant à la notion de survie. Ce qui demande d'accueillir peut-être son rapport inconscient à "la mort".
→𝘋𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘦𝘮𝘪𝘯𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘪𝘣é𝘳𝘦𝘳 𝘦𝘵 𝘳é𝘤𝘰𝘯𝘤𝘪𝘭𝘪𝘦𝘳
Quelques pistes pour compléter une approche médicale : il est parfois bon de s’arrêter, d’écouter, de revenir à soi, à son utérus, à sa lignée, à ses blessures.
✓Libérer les mémoires utérines à travers des soins chamaniques, énergétiques corporels ou des rituels.
✓Explorer sa lignée maternelle, honorer les femmes qui nous ont précédées, guérir les silences.
✓Déposer le poids du “devoir d’être mère” pour retrouver la joie d’un possible, sans injonction.
✓Se reconnecter à l’énergie de création en soi, sous toutes ses formes : danser, écrire, peindre, rêver…
✓Être accompagnée dans un espace de sécurité et de lenteur, loin de l'urgence.
🤍Un enfant n’est pas une réparation, c’est une incarnation💫
Tomber enceinte ne devrait jamais être une guerre, une course, ni devenir une "mission impossible".
🌹À toutes celles qui traversent ce chemin : vous n’êtes pas seules.
Écoutez, ouvrez, déliez.
Laissez la Vie venir, autrement, parfois là où vous ne l’attendiez plus…
Avec ÂMour
Marine




