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𝑬𝒕 𝒔𝒊 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒃𝒆𝒂𝒖𝒄𝒐𝒖𝒑 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆𝒏𝒕 𝒍'𝒖𝒍𝒕𝒊𝒎𝒆 𝒃𝒂𝒕𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆 "𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒎𝒂𝒍" é𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒕 ...

  • Photo du rédacteur: Marine À Fleur d'Âme
    Marine À Fleur d'Âme
  • 27 avr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 juin

𝑬𝒕 𝒔𝒊 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒃𝒆𝒂𝒖𝒄𝒐𝒖𝒑 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍𝒍𝒆𝒏𝒕 𝒍'𝒖𝒍𝒕𝒊𝒎𝒆 𝒃𝒂𝒕𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆 "𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒎𝒂𝒍" é𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅 𝒃𝒂𝒔𝒄𝒖𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒄𝒂𝒑𝒂𝒄𝒊𝒕é à 𝒅𝒊𝒔𝒕𝒊𝒏𝒈𝒖𝒆𝒓 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒅𝒐𝒊𝒕 𝒎𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓 𝒅𝒆 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒅𝒐𝒊𝒕 𝒔𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒔𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆 ?


J'ai envie de proposer une relecture ici du mythe ancestral qui oppose ces deux forces.


Le "combat" entre le Bien et le Mal est un symbole universel que l’on retrouve au cœur des religions, des légendes, et des méandres de nos psychés, tellement inscrit en nous, qu'il régit inconsciemment toute notre Humanité.


Et si ce qui prend la forme du «Mal» était en réalité l'égrégore de toutes nos crispations et de toutes nos résistances, à ce qui doit naturellement finir ?

Ce que l’on combat depuis la nuit des temps n’est-elle pas, en réalité l’impermanence elle-même ?


Car dans la nature, tout est cycle.

Tout meurt et tout renaît.

L'arbre se dépouille, la graine éclate, la vague se brise.

La Nature connaît et reconnaît la sagesse de l’éphémère.

Elle sait que tout ce qui ne meurt pas à temps, pourrit.

Et que ce pourrissement, si on le retient, si on le nie, devient poison.


Ce qui refuse de mourir, ce qui s’accroche au connu, au figé, en soi et dans le Monde… engendre stagnation et souffrance.

Et c'est là que la flétrissure devient contamination.


Or, le véritable fléau n’est pas la destruction mais l’involution : le refus de s’effondrer là où le souffle du renouveau appelle à la mue.


Car lorsqu'il y a refus de mourir, il y a volonté de contrôle et de domination, sur ce qui suit un élan naturel d'expansion et d'évolution.

C'est comme vouloir mettre un filet tout autour de l'Univers pour qu'il cesse de croître : alors il finira par s'effondrer sur lui-même, par suffoquer, par gangrèner.


Peut-être n’y a t'il aucun ennemi, mais juste un refus à accepter que l'ancien devienne obsolète. Un "forçage" de ce qui n'est déjà plus.

Que des formes devenues trop étroites pour la Conscience qui cherche à s’élargir.

Comme une volonté désespérée de maintenir ce qui a déjà reçu l’appel de la fin.

Car tout ce qui a été nécessaire un jour, est devenu archaïque à la lumière d'une nouvelle réalité.


L’élan de vie, pour continuer son œuvre, doit pourvoir se délester du révolu.

Sinon, la création se fige et la lumière se voile.


Alors, le combat que nous menons ne serait pas celui d'un "Bien" contre un "Mal" mais l'acceptation d'un Passage malgré la Peur...

D'un Élan sans l’Entrave...

De l’Âme qui doit grandir, de l'égo qui doit pour cela, céder.

Peut-être que le mal n'est autre que ce qui n'a pas encore été rendu au Feu du Renouveau...


Et que ce que nous appelons "lumière" n’est pas une pureté qui exclut mais une force de vérité et de clarté, qui nous éclaire et dissout tout ce qui s’agrippe à l’ancien.


L'Homme a tout à gagner à rendre à la mort ce qui lui appartient - non par rejet, par oubli, par désintérêt - mais au contraire, par amour.


Et dans ce dépouillement sacré,

peut-être naîtra une vision plus vaste et plus sage :

celle d’un monde qui ne lutte plus, mais qui consent à mourir pour mieux renaître, à chaque instant.


Alors la "lutte" se transforme.

Elle devient une danse.

Un accord profond avec les lois du vivant, où destruction et création s’embrassent dans un même élan.


Âm Our 🌀

Marine À Fleur d'Âme

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